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Pour maigrir il faut manger équilibré tout en diminuant les apports caloriques et en faisant une activité physique, le tout avec le plus de régularité possible.

Dit comme ça, ce conseil semble très simple à mettre en pratique, et alors il n’y aurait aucun problème d’obésité et les industries de la diététique feraient faillite. Malheureusement ce principe élémentaire ne prend pas en compte certains paramètres que je vais citer en partant de la genèse.

Je n’apprends rien en disant que je fœtus est sensible à ce que vit la mère et en l’occurrence ses habitudes alimentaires. Je ne dis pas que le bébé d’une femme souffrant d’obésité aura aussi ce genre de problème mais il développe un terrain plus propice que celui d’une autre femme. C’est en partie pour cela que l’obésité a été reconnue comme maladie, cette part de génétique qui ne peut pas être contrôlée par un simple régime alimentaire. Plusieurs autres exemples peuvent être pris à ce niveau, les fœtus de femmes alcooliques, droguées, qui développent des addictions aux substances consommées par leur mère. Il est aussi important de savoir que le fœtus d’une femme trop maigre est tout aussi en danger. . La règle est la même pour toutes, pour avoir un enfant en bonne santé il faut l’être soi-même. Mais n’étant pas experte en périnatalité, je m’arrête là. Et ici donc, nous en sommes à un premier groupe de paramètres non négligeables parce qu’inévitables et inéluctables.

Autres facteurs à intégrer la naissance et le début de l’alimentation : le nourrisson construit dès lors son comportement alimentaire et ses habitudes… je dirai… buccales. A ce stade de son évolution, l’enfant se comporte de manière primitive, il ne répond qu’à ses besoins vitaux et ce sont les parents qui viennent modifier cette évolution avec leur éducation. La marge de manœuvre est tellement vaste que le taux d’erreur est frôle les 100%. Aussi donner systématiquement à manger à un bébé qui pleure n’est pas la meilleure des solutions et s’avère précurseur de problèmes alimentaires plus tard, car il apprend aussitôt à ne trouver du réconfort que dans la nourriture. De même, mettre automatiquement un objet dans la bouche d’un bébé pour qu’il se taise aboutit au développement d’une relation buccale avec tout, et en général à la succion d’un de ses doigts plus tard et des troubles alimentaires pour certains d’entre eux. Je n’ai pas de conseils à donner à ce niveau, ce serait présomptueux et dangereux, je me contente d’observer et d’analyser mes propres expériences et de comprendre pourquoi certains enfants sont en surpoids et d’autres pas et surtout de faire comprendre que l’obésité n’est pas seulement due à une mauvaise alimentation ni à une volonté de s’empiffrer.

Continuons le déroulement de ce raisonnement :

Quand l’enfant grandit, il est plus sensible à son entourage et est dans le mimétisme, il est donc primordial de lui apprendre à ne manger que quand il a faim et à arrêter de manger quand il est rassasié… à écouter son corps tout simplement. C’est pour cela que je condamne cette habitude que nous avons, nous adultes de forcer un enfant à terminer son plat. S’il n’en veut plus c’est qu’il a assez mangé. C’est nous qui sommes formatés à éviter le gaspillage en ne jetant pas la nourriture ; pour cela il suffit simplement d’en mettre moins dans l’assiette, et si c’est nécessaire de le resservir. Un enfant qui grandit avec la menace de la punition s’il ne termine pas son assiette, ne mangera que pour satisfaire ses parents et non pas parce qu’il a faim. Et plus tard et bien ça donne des personnes qui s’élargissent l’estomac parce que c’est bon et parce qu’il ne faut pas jeter et qui grossissent. Sur le même principe, donner à un enfant à gouter dans ce que l’on mange est fatal, parce que premièrement on lui apprend le grignotage, ensuite qu’il peut réclamer à manger chaque fois qu’il voit quelqu’un manger (début du manger sans faim et sans fin), enfin il découvre tous les aliments qui ne lui sont absolument pas nécessaires. Là encore la preuve que ces troubles alimentaires sont essentiellement comportementaux.

Plus tard, à l’adolescence on devient celui qui se cache pour manger après le diner en famille, qui planque de la nourriture, qui se venge sur la glace, les gâteaux et tous les types d’aliments dits « réconfort » après une journée difficile au lycée.

L’étudiant lui dépensera en 15 jours l’argent alloué à tout le mois en courses futiles et ne mangera plus que des pâtes jusqu’à la fin du mois, et pendant ses examens prendra 10 kilos à cause du stress, idem en hiver à cause du froid.

Mange-et-fait-pas-ch.com

Moi je dis qu’avec un tel bagage d’erreurs et de mauvaises habitudes, le site manger-bouger.com peut gentiment aller se faire voir. Parce que manger un bon petit déjeuner pour démarrer la journée, prendre une salade à midi et une pomme à quatre heures et enfin un potage au diner avec une compote, ça marche pour les gens qui n’ont aucun problème et environ 3 kilos à perdre pour mettre une super robe pour le 31 décembre.

Les personnes qui ont connu la moitié de ce que je viens de décrire connaissent par la même occasion tous les types de régimes qui existent et en particulier ceux qui ne marchent pas. Et moi dans ce cas je conseil de passer de la page D comme diététicien à N comme nutritionniste pour ceux qui sont encore récupérables et carrément à la page P comme psychologue pour les cas analogues aux mien. Aujourd’hui j’ai identifié mon problème et je sais analyser mes crises de remplissage pour combler le manque. N’ayant pour le moment aucune emprise sur tout cela, je compense avec le sport. Mais là encore c’est une autre paire de manches… et un autre article peut-être…

Mange-et-fait-pas-ch.com
Tag(s) : #manger-bouger, #maigrir, #obésité, #surpoids, #régimes
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